Gîte du Plat
LANDES
Activités économiques
L'asperge
L'asperge des Landes est le trésor des sables landais. Si elle est appréciée dès l’Antiquité, ce sont les romains qui sont les premiers à cultiver l’asperge, avant que Louis XIV, le Roi Soleil, n’en fasse l’un de ses légumes favoris. L'asperge est une plante « pérenne » dont la culture est mise en place pour une durée d'environ 10 ans. C’est un bourgeon (un turion) qui s’allonge, sous une butte de terre, vers la lumière. Environ 2 à 3 ans après la plantation, la phase de production commence. Produit très saisonnier, la récolte ne dure que quelques semaines de mars à juin et démarre dès que la température du sol atteint les 9 à 12° C.
Elle peut être blanche, violette ou verte selon la durée de son exposition à la lumière : la blanche est récoltée avant qu’elle ne sorte de terre, la violette quand elle a pointé à la surface et la verte lorsqu’elle est sortie de terre d’une quinzaine de centimètres.
Les asperges des Sables des Landes ont obtenu le label IGP (Indication Géographique protégée), reconnaissance officielle de leur spécificité. La vaste plaine sablonneuse des Landes de Gascogne, s'étend sur 1,4 millions d'hectares. Depuis le début du siècle, cette région est devenue le berceau de culture de l'Asperge des sables des Landes. La nature sableuse et donc légère et filtrante du terroir garantit une asperge sans amertume avec une faible fibrosité. Par ailleurs, le climat océanique, doux et humide, parfaitement adapté à la croissance des asperges, ainsi que le savoir-faire de nos producteurs, confèrent à l’asperge des Sables des Landes son goût unique et si raffiné.
L’asperge, riche en sel minéraux et vitamine, est un légume léger (25 calories pour 100 g), fin et tendre en bouche. Elle est reconnue pour ses vertus diététiques et est considérée comme diurétique (c'est-à-dire qu'elle stimule la sécrétion de l'urine). Elle permet de libérer l'excès d'eau dans le corps, de guérir les affections urinaires, ainsi que favoriser l'élimination des toxines par les urines. Cependant, comme l'asperge contient de « l'asparagine » (substance sulfurée d'acide diurétique) qui irrite les reins et la vessie, cela donne une odeur à l'urine, tout en l'éclaircissant. Elle a de nombreux avantages : elle protège contre le cancer, calme la toux, les catarrhes chroniques (inflammation des muqueuses), le cœur et les nerfs, rend facile la respiration, régularise la circulation sanguine, "combat" le diabète, et bien d'autres encore.
Le kiwi
Il y a 30 ans, dans les Landes, sur les abords de l'Adour plus exactement, quelques producteurs croyaient au développement d'un kiwi français. Ils avaient raison... Cultivé au pied des Pyrénées par 350 producteurs, le kiwi de l'Adour est le seul kiwi à bénéficier de la certification officielle Label Rouge. Il tient sa qualité exceptionnelle du terroir landais : un sol naturellement riche et un climat océanique doux.
Les asperges des Sables des Landes ont obtenu le label IGP (Indication Géographique protégée), reconnaissance officielle de leur spécificité. La vaste plaine sablonneuse des Landes de Gascogne, s'étend sur 1,4 millions d'hectares. Depuis le début du siècle, cette région est devenue le berceau de culture de l'Asperge des sables des Landes. La nature sableuse et donc légère et filtrante du terroir garantit une asperge sans amertume avec une faible fibrosité. Par ailleurs, le climat océanique, doux et humide, parfaitement adapté à la croissance des asperges, ainsi que le savoir-faire de nos producteurs, confèrent à l’asperge des Sables des Landes son goût unique et si raffiné.
Le kiwi de l'Adour est le seul Kiwi à bénéficier de la double certification Label Rouge / IGP (Indication Géographique Protégée). Le Label Rouge est une certification officielle qui garantit que les Kiwis de l'Adour sont de qualité supérieure tant au niveau gustatif qu'au niveau des conditions de culture et de commercialisation. L'IGP garantit au consommateur une origine 100 % landaise. Il est cultivé avec soin et rigueur dans un microclimat idéal et cueilli à maturité optimale, il donc est plus sucré ! Il est sain, tonique, riche en fibres, vitamine C (94 mg pour 100 g) et en magnésium (27 mg pour 100 g).
Le maïs
La culture du maïs s'est développée grâce à une terre et un climat adaptés à cette céréale dans le Sud Ouest. Sa commercialisation a pris de l'importance grâce à plusieurs grands groupes de productions. Cette céréale est la plus cultivée dans Les Landes.
La culture :
Pourquoi la culture du maïs a-t-elle pris tant d'ampleur dans le Sud Ouest ? Le maïs est une plante exigeante en eau, en chaleur et en espace. Les régions tempérées sont la limite de sa culture, puisqu'il réclame en période de croissance (4 mois environ) au moins 500 ml d'eau. Une irrigation rationnelle est souvent nécessaire au cours des mois de Juillet et d'Août. Le maïs s'adapte à tous les types de sols profonds, cependant il végète mieux dans les terres riches en matières organiques.
L'histoire :
On peut considérer cette céréale comme l'une des innombrables créations de l'homme, il faut l'attribuer à l'habileté des anciens Indiens du Guatemala. En effet, le maïs n'est pas une espèce naturelle et n'a pas toujours poussé sous son aspect actuel. Il dérive d'espèces sauvages qui ont été progressivement croisées, sélectionnées, avant de devenir ce qu'il est actuellement.
Le premier Européen qui vit cette plante fut Christophe Colomb. Elle constituait le principal aliment des indigènes d'Amérique centrale qui avaient élevé des temples en son honneur. Bientôt importé en Espagne, le maïs fut au milieu du XVIème siècle largement cultivé. On l'appelle souvent "turquet", blé de Turquie, blé d'Espagne ou blé de l'Inde, mais cela n’a rien à voir avec son origine.
La plante :
La tige de maïs peut mesurer jusqu'à 4,5 m. Elle est formée de nœuds et d'entre-nœuds, l'intérieur est plein (contrairement à la tige de blé par exemple). Elle contient les faisceaux qui transportent la lymphe et la substance sucrée qui, pendant les périodes de sécheresse, constituent une réserve de nourriture.
Vers la mi-Août, les étamines de la fleur mâle laissent échapper leurs pollens. Portés par le vent ou les insectes, ces grains de pollen se déposent sur les soies légèrement visqueuses qui sortent des fleurs femelles. Ces soies, ou stigmates, sont à l'extrémité des pistils, elles font pénétrer le grain de pollen jusqu'à l'ovule enfermé par l'ovaire de chacune des nombreuses fleurs femelles. Leur union ou fécondation, produit la graine. A partir de ce moment, l'épi de maïs se développe, les grains grossissent et durcissent pendant les semaines qui précèdent la récolte.
On distingue généralement 3 catégories de maïs : le "maïs consommation" qui sert à l’alimentation des animaux (porcs, volailles) et au gavage des oies pour l’obtention de foies gras, le "maïs doux" pour l'alimentation humaine et le "maïs semence".
Le pin
La création de la forêt landaise :
Elle a été créée à l'origine pour enrayer l'ensablement des Landes de Gascogne et assainir les marécages situés derrière la côte. La forêt landaise est récente, si on la compare à nos autres massifs forestiers. A la fin du XVIIème siècle, elle n'occupait même pas 100 000 ha et elle se composait surtout de pins et de taillis de chênes. En 1788, l'ingénieur des Ponts et Chaussées Brémontier dirigea des plantations systématiques de pins maritimes afin d'utiliser des terres improductives et arrêter la progression du sable. Pour fixer les dunes que le vent d'ouest poussait constamment, on imagina de semer des pins en même temps que des genêts, des ajoncs et des oyats dans des proportions bien définies. Sur un hectare, on semait un mélange de 18 kg de graines de pins, 3 kg de graines de genêts, 3 kg d'ajoncs et 3 kg d'oyats. Les racines de toutes ces plantes étaient suffisamment capables de retenir le sable. Les semis étaient protégés du vent et du sable par des branches mortes de pins, bruyère et genêts. Les genêts, se développant rapidement, constituaient un abri pour les petits pins qui pouvaient alors croître sans encombre. Ce procédé fut employé avec persévérance dans toute la région et rien qu'en 1867 on planta ainsi 80 000 ha. Vers 1880, environ 600 000 ha des Landes avaient été transformés en forêt. Par la suite, les forestiers ajoutèrent des chênes verts, des chênes lièges et des pins sylvestres aux pins maritimes. La forêt landaise finit par atteindre 1 million d'hectares. Elle occupe le département des Landes et le sud de la Gironde. De nos jours, la forêt de production, peuplée uniquement de pins maritimes, occupe 897 000 hectares sur les 1 166 000 hectares de la forêt de Gascogne. Le reste soit 269 000 hectares, est partagé entre la zone littorale de protection et une centaine de milliers d'hectares de chênes et d'essences diverses.
Les usages du pin :
Le plus ancien usage du pin est le gemmage. Parallèlement à la production de résine, le pin servait à l'époque à produire du bois de mine pour le soutènement des galeries souterraines dans les mines de charbon.
De nos jours, le pin maritime est utilisé pour son bois, dans la production de pâte à papier, cellulose, traverses de chemin de fer, caisses, parquets, panneaux de particules et poteaux télégraphiques. En outre, il donne sa résine. Peu à peu, les hommes ont doté la forêt landaise de tous les éléments nécessaires à son équilibre durable : sylviculture, scieries, papeteries, industrie de seconde transformation et les activités tertiaires. De nos jours, le pin n'est plus essentiellement exploité pour sa résine mais plutôt pour son bois.
La résine
Définition :
La résine naturelle est une substance organique liquide (ou semi-solide) qui durcit le plus souvent à l'air pour devenir cassante et molle. Elle brûle et exhale une odeur aromatique et s’avère être un très bon combustible pour allumer un feu de cheminé (car elle contient du carbone, de l'hydrogène et de l'oxygène). Les résines sont fabriquées par de nombreux conifères, notamment le pin. Pour récupérer les résines naturelles, des coupes sont effectuées dans l'écorce des arbres et les gouttelettes de résine sont recueillies dans des godets en terre cuite (dits localement "cutiots"). On classe les résines suivant leur viscosité : les résines dures, les résines oléagineuses (la térébenthine est la résine oléagineuse la plus utilisée) et les gommes-résines. Les résines sont utilisées pour apprêter le papier, dans la synthèse du savon, comme constituant de vernis et de peinture, pour enduire les crins des archets, comme crème pour chaussures et les cires.
La technique du gemmage autrefois :
Le gemmage est l'action de « blesser » un pin dans le but de récolter la résine, qui est la sève du pin.
Tout d'abord, on prépare les pins dès le mois de mars. Avec une hache, on enlève un peu d'écorce : on fait la carre (pour une haute carre on utilise un barrasquit). En un jour, on prépare 200 à 300 carres. Ce travail s'appelle l'espourgage : ETAPE 1. Ensuite, on enfonce à l’aide d’un crampoun un crampon (petite plaque de zinc) à la base de la carre pour canaliser la résine : cela s'appelle "temper". On place ensuite un cutiot sous le crampon pour pouvoir récolter la résine : ETAPE 2. La récolte de la résine débute fin mars. On commence alors les piques en enlevant des copeaux appelés gemmelles sur les carres avec un hapchot ; ce procédé se renouvelle tous les 4 jours : ETAPE 3. Entre temps, on récupère la résine dans les cutiots que l’on vide dans une couarte.
La technique du gemmage aujourd'hui :
La société Dérivée Résinique et Therpénique (D.R.T.) expérimente une nouvelle méthode de récolte de la gemme, sans que ce soit le retour au passé mais propose une avancée dans la technologie. Elle créée des produits à haute valeur ajoutée et laisse entrevoir un intéressant développement de la forêt d'aquitaine. La nouvelle méthode adaptée réduit l'évaporation importante de la composition liquide du produit récolté. Depuis 1932, la D.R.T. valorise la colophane et l'essence de térébenthine extraite de la résine du pin. Elle possède trois sites de production (Saint-Girons, Lesperon et Castets). Sa gamme de 250 produits intéressent plusieurs secteurs : industrie chimique, parfumerie, cosmétologie, pharmacie, colles, chewing-gum, hygiène. La résine sert aussi à renforcer le bois, imiter des nœuds. Cette méthode est employée quand la méthode traditionnelle en charpenterie s'avère soit impossible soit trop onéreuse. L'utilisation de la résine associée à un ferraillage acier peut s'appliquer pour différents cas de reprise : réparation en bout de poutre, réparation d'une poutre cassée ou fendue, renforcement d'un solivage, réparation des bois lamellés, collés, cassés ou déstructurés, renfort de pans de bois, et bien d'autres applications.